Le couperet est tombé. La FIFA a suspendu, jeudi, la Fédération congolaise de football (FECOFOOT) "jusqu'à nouvel ordre". En cause : une ingérence du gouvernement dans la gestion de l’instance, contraire aux règlements de la FIFA. Cette sanction prive immédiatement le Congo de toutes compétitions internationales, y compris les éliminatoires du Mondial 2026.
Placée initialement dans le groupe F aux côtés du Maroc, de la Zambie, de la Tanzanie et du Niger, la sélection congolaise est donc mise hors course. Une décision qui modifie la dynamique du groupe, désormais réduit à quatre équipes.
Le point de rupture ? La création d’un comité ad hoc par le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé, pour remplacer la direction de la FECOFOOT. Cette initiative fait suite à une assemblée générale extraordinaire, organisée en septembre 2024, où des membres de la fédération ont tenté de destituer son président, Jean-Guy Blaise Mayolas.
La FIFA et la Confédération africaine de football (CAF) ont rapidement réagi, rappelant aux autorités congolaises que toute ingérence politique était contraire aux statuts internationaux du football. Mais le Congo n’a pas rectifié le tir, poussant l’instance mondiale à frapper fort.
La FIFA qualifie la situation de "grave" et pose ses exigences. Pour que la FECOFOOT retrouve son statut, elle doit rétablir son comité élu et garantir son autonomie vis-à-vis des pouvoirs publics. Tant que ces conditions ne seront pas remplies, les clubs et la sélection nationale resteront exclus des compétitions internationales.
En attendant, le Maroc et ses adversaires devront s’adapter à ce nouveau format. Avec une équipe en moins, la course au Mondial 2026 prend une tournure inattendue.